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Poèmes et autres écrits ...

Article premier et autres 

poèmes impromptus...

 

Article premier: 

 

les uns devaient se livrer 

Mais non à l’endroit. 

Les hommes mais pour laisser les égouts à l’endroit. 

Les hommes, les égouts naissent libres et égaux en droits. 

Droits,  les hommes sont libres dans l’égout, les endroits n'ont pas de coûts légaux. 

Non,  pas les coûts légaux, 

Mais les hommes qui devront se livrer 

En coûts égaux 

Dans l’égout du droit. 

 

 


Forêt

Forêt, tu es la forêt qui cache le tué caché dans les arbres. 
Pèsera dans les arbres, la  paix. 
Telle que peuvent vouloir les arbres qui sombrent, 
Cachés  et qui pèsent sur la terre. 
Forée comme l'élégie rédigée par un piano 
Elagué et silencieux. 
Forêt qui sombre dans les branches d'un ciel 
Achevé par les oiseaux, 
Pour un pays de paix. 


 

Le temps 

 
Le temps passe assassin dans nos doigts alanguis 
Et nous nous demandons alors à l'envie 
Si tu penses. 
Tu pars seul dans ta  paroisse, assassin. 
Demande ! Assassin simplement. 
Simple demande que tu dois  changer à l'envie,  
Pour pouvoir partir dans le sol ou dans la  paroi. 
Assassin alors ! Nous pourrons partir  à midi, 
Si  l'envie qu'il faut pour penser,  
Nous fait simplement changer l'envie 
De pouvoir partir ou de pouvoir penser. 
Dans un Passé de lenteur 
Qui nous dit que le temps passe… 


 

Les mains et Lénine 

 

Main muettes, 

Demain,  attachées. 

Mains cachées qui manipulent, 

Attachées. 

Lénine est. 

Demain, mourez  pour un temps. 

Les lendemains seront,  sans pouvoir décider 
Si Lénine sera à  même de sauver nos lendemains. 

Ils mourront dans nos mains attachées par Lénine, 

Dans le temps, 

Pour sauver nos lendemains à tort ; 

Dans le  temps du tort, 

Attaché à demain. 

 

Blessure 

 

À croire qu’autour de l'eau  s’édifient des mesures à croire. 

La blessure est plus sûre que la décision. 

Qui croire ? 

Sinon simplement s'assurer que le blé 

Et tous ceux dont les fils 

Sont tendus sur le sol,

Sont à même de soigner nos blessés qui saignent...

Le passant qui sommeille,  en voulant faucher le blé, pointe la décision. 

Simplement pour  s'assurer que le blé est  à même de soigner nos blessés. 

Le passant  est là, qui sommeille en édifiant une mesure à croire. 

La blessure est sûre. 

La sciure est toujours  là, 

Pour  espérer que nous pourrons planter 

Dans le sol recouvert de fistules. 

Ils furent pour pouvoir espérer et  édifier le pouvoir 

De s'assurer que  la blessure est sciure 

à même le sol tendu de fils. 

 

 

 
D’élégante façon 
 
S’ouvrir affreusement les veines, quelle déveine ! 
Mourir à petit feu pour retenir ses rêves, 
Aller à contre-sens à ce qui nous amène 
Vers un ciel ânonnant un alphabet qui crève. 
 
Des nuages apparaissent devant tes yeux gris : 
Larmes qui fondent sur un sol ensemencé, 
Mille tours s’élèvent, pierres aguerries, 
A l’horizon chargé d’un combat commencé. 
 
Lances lourdes, boucliers brillants, oriflammes, 
Une armée vitupère forte de son nombre. 
Cliquetis d’armes coupant les chairs et les âmes, 
Alors la vie se tait,  multipliant les ombres. 
 
Il ne reste plus rien sauf le chant d’un oiseau 
Sur un arbre assoiffé de soleil, de rumeurs… 
Dès lors, l’herbe se plie à grand coup de ciseau 
Et des tombes s’entassent devant Dieu qui meurt. 
 
Un silence menace et pourtant tout revient 
Avec le temps qui passe : songe bleu assagi. 
Ton corps est immobile et tu ne sens plus rien, 
Le vide et ton absence est un point sur un I. 
 
O cri strident ! Ton cerveau se transforme en barque 
Amarrée à un quai où chantent des squelettes, 
Ravis et amusés de décocher à l’arc 
Des flèches de fumée qui masquent ta palette. 
 
Et ton tableau pensé est devenu tout blanc, 
Tes pinceaux attachés à tes mains font semblant 
De recouvrir la page où se noient des poissons 
Voulant se suicider d’élégante façon.